Le parc « préambule » de l'Expo horticole internationale 2019

08-22/2019

Les architectes font toujours grand cas des rapports entre l’homme, l’espace architectural et la Nature. Interpréter ce lien de relativité entre le naturel, la compatibilité et la spatialité de l’architecture devient donc une tâche primordiale.

Les notions d’ « intérieur » et d’ « extérieur » ne sont que relatives pour l’architecture, et peuvent être appelées de manière étendue « l’espace profond » et « l’espace ouvert ». Il s’agit en réalité d’une relativité de la profondeur de champ : la relativité de l’espace changera d’un angle de vue à l’autre. Dans la conception, nous souhaitons assurer une certaine transition à chaque angle de vue. L’architecture et la Nature se chevaucheront, et l’intérieur et l’extérieur se superposeront sous le même angle de vue, créant ainsi des images particulières.

Dans un emplacement limité, nous cherchons à attribuer une bonne compatibilité et du confort à l’espace architectural. Nous mettons l’accent sur les caractéristiques liées à la courbe, à la taille et à la vue, à travers le pliage de l’espace d’architecture, et visons à entretenir dans la même dimension une conversation entre le temps, l’espace et le monde extérieur.

Au niveau de l’interface extensionnelle, la paroi extérieure sera pliée, créant un rapport de relativité entre la pression et l’étirement. L’extrusion du pli se reflètera à l’intérieur de la masse du bâtiment, formant une zone relativement indépendante dans la partie intérieure correspondant à chaque ligne de pli. Avec le mur-rideau de la vitrine extérieure, l’espace ressemblera plutôt à un stand destiné à exposer un segment temporel. Lorsqu’un observateur soumis à la limitation de la zone triangulaire projettera son regard vers l’extérieur, il captera une vue différente. L’intérieur et l’extérieur, observer et être observé, enregistrer et être enregistré – tout n’est que relatif. Lorsque les gens enregistrent l’histoire, ils sont également « enregistrés » par l’histoire. L’architecture et la Nature possède un rapport identique : elles sont à la fois coexistantes et indépendantes l’une de l’autre.

Quant aux lignes d’architecture, nous cherchons à les transformer en une piste continue et amusante, composée par l’intérieur, l’extérieur et l’ « espace gris ». Une transition naturelle se réalisera au cours de la marche, et l’espace se déploiera parallèlement au monde extérieur. La contraction et la libération de l’espace évolueront au gré du rythme spatial. Le mur-rideau situé à l’ouest entièrement ouvert permettra de fusionner l’espace intérieur avec l’environnement extérieur, et ainsi de répondre au besoin de différentes scènes de vie. Le côté est sera protégé par un mur-rideau fait d’un nouveau matériau fabriqué à partir de matériaux de constructions recyclés et transformés. Sa silhoutte étant entièrement reflétée sur la surface de l’eau de la cour de devant, la structure d’ensemble ressemblera plutôt à une statue, un composant avec un affichage interne. Nous comptons exprimer un statu quo portant sur le thème de l’architecture et la Nature. Lorsque nous observons et découvrons la Nature, nous sommes également observés par celle-ci : tout est relatif. Des vecteurs étant indispensables pour les activités humaines, nous devons réfléchir à la façon de coexister avec l’environnement naturel et l’appliquer avec notre cœur.

Le parc « préambule » de l’Expo horticole internationale 2019 vise à exprimer la notion de « relativité ». A travers ce thème, notre objectif ne consiste pas à marquer l’esprit des visiteurs par cet ouvrage architectural similaire à une statue, mais à les inciter à rélféchir à ce dont l’être humain a besoin comme scènes de vie et environnement d’habitation et sur ce qu’il devra faire, à partir des activités de découverte liées à notre architecture.

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