Parc « vedette » de la semaine : Le plan du Parc de Beijing officiellement publié un an avant l’ouverture de l’Expo horticole internationale 2019

Le 28 avril, en tant que ville hôte de cet événement international, Beijing a publié le plan de son parc, un jardin magnifique sous forme traditionnelle de maisons à cour carrée, construit conformément à l’objectif municipale consistant à transformer la capitale en un lieu harmonieux et agréable à vivre de premier plan mondial.

Voici une description vivante de Lao She sur la vie menée au sein d’une cour carrée : « Parasol, aquarium et grenadiers; monsieur, chien dodu et fillette potelée. » Les Pékinois vivent de génération en génération dans des cours du genre disposant de jolis rochers paysagers. Ils y plantent de la végétation, élèvent des oiseaux et des poissons ornementaux, et admirent l’évolution des couleurs végétales au fil des quatre saisons. Il s’agit d’un foyer douillet cher à la population pékinoise, qui concrétise la forte aspiration de cette dernière à une belle vie.

Lors de l’événement qui se tiendra en 2019, le Parc de Beijing aura pour paysage central des « maisons à cour carrée » traditionnelles de la ville qui accueilleront les visiteurs en provenance des quatre coins du monde, et les inviteront à découvrir la beauté et la convivialité de cette capitale agréable à vivre.

Situé en face du Pavillon chinois, le Parc de Beijing possède une superficie de 5350 m², ce qui en fait le plus grand parc régional dans la zone réservée à l’exposition de l’horticulture chinoise. En sortant du Pavillon chinois, les visiteurs pourront tourner au coin du mur du palais pour apercevoir l’arche imposante d’un style traditionnel du Parc de Beijing, sur laquelle sont inscrits les quatre caractères chinois « he he ru yi » (expression classique signifiant « harmonie et bonheur ». Sur les deux côtés de l’arche sont répartis des pignons originaires des résidences populaires locales. En longeant la voie, les visiteurs verront « reculer » les pignons superposés et auront l’impression de traverser un canal spatio-temporel. Les pignons les mèneront à la « Ruelle des sophoras » pavée de briques bleues et ombragée par des sophoras luxuriants accompagnés de quelques abricotiers portant des fleurs blanches et rosées.

Quelques pas de plus suffiront pour atteindre le centre du parc où se trouvent les maisons à cour carrée. D’une disposition régulière, l’architecture adopte un style doux, serein, épuré et élégant. La maison principale est escortée par un haitang (Malus) et un Magnolia, symbolisant une « Belle résidence jouissant éternellement d’une atmosphère printanière ». En se promenant au sein de la cour, les visiteurs pourront admirer en détail l’art architectural exprimé dans des éléments tels que les linteaux, les dougongs (système des consoles en chinois), les briques, les tuiles, les tables et les chaises.

Dans la dépendance ouest, le hall central communicant avec les pièces de deux côtés est tel un cadre paysager, qui intègre à la cour les paysages du jardin ouest, et incite les visiteurs à se déplacer pour découvrir celui-ci. Une fois sortis de la dépendance ouest, les visiteurs se trouveront dans le tableau « leshan leshui » (Montagne et eau pittoresques), et deviendront également un élément de l’ensemble des paysages. Une galerie les mènera à un kiosque ouvert dénommé « ganyu hefeng » (Pluie douce et vent du lotus), lieu idéal pour profiter des bons moments de bavardage autour d’un thé. Au sud du kiosque est caché un « jardin du jardin » jouissant d’une tranquillité précieuse, et portant le nom de la plus belle ruelle de Beijing « Au fond de cent fleurs », qui permet de revivre le train de vie décontracté traditionnel: promener des oiseaux tôt le matin, faire une gymnastique matinale, jouer d’un instrument à cordes ou pratiquer la vocalisation… En gravissant les marches situées à l’ouest de l’eau, les visiteurs rejoindront le site « Pic verdoyant et ombres de fleur » mettant en exergue des paysages typiques d’un jardin rocheux. Ayant atteint le sommet des rochers superposés, ils retrouveront le point culminant du parc – le Kiosque octogonal, dans lequel ils pourront bénéficier d’une vue panoramique sur l’ensemble du Parc de Beijing situé à l’est et d’une scène impressionnante du Pavillon chinois situé loin au nord-ouest.

En sortant de la cour carrée et en arrivant du côté nord de Huangchenggen, les visiteurs apercevront la zone d’exposition horticole du site « Atelier floral aux multiple couleurs », où des spécialistes s’appuieront sur un savoir-faire unique pour montrer des résultats de développement récents dans le secteur de l’horticulture de Beijing.

En tant que ville hôte de l’événement, Beijing organisera dans son parc une collecte d’idées au sujet de la « création horticole liée aux maisons à cour carrée ». Sous le titre « Si j’avais une cour … », l’organisateur sélectionnera trois plans correspondant aux trois saisons (printemps, été et automne) couvertes par l’Expo horticole internationale 2019. Les trois lauréats occuperont par ordre de saison la cour du pavillon, et la décoreront selon leurs plans afin d’accueillir les invités en provenance de différents pays.  

Suite à la visite de la zone d’exposition horticole chinoise, il est temps d’avoir une vue d’ensemble sur le site de l’Expo horticole internationale 2019. Il traverse le Fleuve Guishui, se fond dans un parc forestier d’une superficie de dix mille mus, et avoisine des paysages naturels fascinants, dont le deuxième plus haut pic de Beijing – le mont Haituo, le Lac des canards sauvages qui est un Parc national de terres humides, la Gorge Longqing qui est un vestige géologique de renommée mondiale et la « Mer de fleurs en quatre saisons », créant un immense jardin pittoresque « encerclant la ville » et « en fusion avec des paysages urbains ».   

A la fin de l’événement, le Parc de Beijing sera transformé en un « Musée horticole de Beijing » en respectant un principe de fonctionnement avec « zéro émission ». Il sera un lieu créatif et expérimental dédié à l’horticulture intégrant des activités de visite, de loisirs et de découverte, afin de faire perdurer le concept de la « coexistence harmonieuse entre l’humanité et la Nature ».